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-✫- people of wall street -✫-
Javier Alvarez
Javier Alvarez
INSCRIT LE : 11/04/2018 MESSAGES : 45 OCCUPATION : failed artist, broke af SITUATION : divorced, two kids
Lun 7 Jan - 17:23

blabla

leothom:

[expensive mistakes]

thom whitmore / https://images2.imgbox.com/e7/9e/NR2ct9cR_o.png, faceclaim : oliver jackson-cohen, dublín ; age : thirty-two ; work : owner of a small flower shop on sierra avenue ; status : very unlucky, still a hopeless romantic ; residence : palmer street

[thom whitmore]
trente-deux ans • fleuriste • célibataire malchanceux • french fries • oliver jackson-cohen

[ moodboard ]

caractère ; réservé, patient, honnête, empathique, souriant, sociable, sensible, généreux, maladroit, intuitif, pacifiste, entier, loyal, casanier, calme, créatif, possessif, direct, confiant, observateur, déterminé, bavard, râleur

one ; thom vient de l'outre-atlantique, élevé au pudding dans les campagnes anglaises, l'accent british qui lui scie la langue car il s'applique à le conserver intact, dans toute sa splendeur revendiquée, premier atout charme dont il use à chaque occasion. two ; c'est un échange au cours de son doctorat en littérature médiévale qui l'a amené à traverser l'océan pour rejoindre les états-unis, un séjour soldé par une demande de visa et le sentiment de s'y trouver chez soi -- c'était il y a huit ans. three ; l'échec cuisant (comprendre ennui terrible) de sa courte expérience en tant que professeur à l'université de bloominburg l'a mené à se reconvertir, une décision impulsive qu'il ne regrette toujours pas, sa mère travaillait en tant que fleuriste en angleterre, thom passait son temps entre les bouquets à dévorer un vieux bouquin. four ; il est l'aîné d'une fratrie de trois, deux garçons et une fille au caractère bien trempé qui, à l'opposé des relations généralement admises, n'a jamais eu besoin de ses frères pour apprendre à se défendre (ce fut d'ailleurs tout le contraire). five ; son frère est décédé dans un accident de voiture il y a trois ans, ce fut une tragédie difficile à gérer de par la distance qui séparait thom du reste de sa famille. six ; hopeless romantic, et pourtant incapable d'établir une relation durable, on lui a souvent reproché son côté casanier et son manque d'initiative, tout ce qui faisait son charme les premiers jours finissait sur la liste des raisons de la rupture, aujourd'hui (et après quatre relations foireuses) il ne perd pas espoir, mais n'attend rien non plus. six ; sa boutique est à son image, désordonnée et pleine de poésie, il saura toujours trouver la composition adéquate à chaque client qui en passera les portes, il l'affirme et le réaffirme: il ne se trompe jamais.

others ; s'il passe le plus clair de son temps le nez dans les bouquins (ou dans les fleurs), il n'en est pas moins fêtard et ne refuse jamais un verre entre amis // amateur de sensations fortes, on le trouvera toujours à tirer la manche de quelqu'un pour tenter un saut en parachute, un tour de grand huit ou une course en jet-ski // il a la curiosité maladive, et n'a de cesse d'essayer de cerner les gens dès les premiers instants, habitude pas toujours appréciée, d'autant plus que son manque de tact l'amène bien souvent à des moments de gêne intense qu'il balaiera d'un rire nerveux et d'une plaisanterie vaseuse // il court tous les matins, à sept heures trente, réglé comme une horloge, et squatte la salle de musculation quatre fois par semaine (dont deux qu'il passe la plupart du temps à discuter avec n'importe qui, mais il le niera si on lui pose la question) // amateur de comédies musicales, il fredonne wicked ou hairspray à tout bout de champ, de quoi taper sur nerfs de ses voisins (et tous les autres) // il a deux chats, adoptés auprès du refuge il y a trois ans, qu'il a nommé Idris et Elba, poussant son humour douteux à son paroxysme

vrac ; il est végétalien depuis ses quinze ans // il dort la fenêtre ouverte // il boit son thé sans sucre, mais son café avec beaucoup de lait et du sirop d'érable // il marche plus qu'il ne conduit // il lit dans le bus (et se plaint de nausées ensuite) // il s'arrête dans la même pâtisserie tous les matins // il fait le ménage en chanson // il ne manque jamais un match de baseball à la tv // il rend souvent des petits services à ses voisins // il a dans un tiroir l'ébauche d'un roman jamais terminé // il a la larme facile (chansons tristes, comédies romantiques, etc) // dans un élan d’inspiration, il s’improvisera dramaturge (là encore, rien n’a jamais dépassé la simple ébauche)
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Javier Alvarez
Javier Alvarez
INSCRIT LE : 11/04/2018 MESSAGES : 45 OCCUPATION : failed artist, broke af SITUATION : divorced, two kids
Jeu 10 Jan - 16:33


amalia "minnie" whitaker
falling from high places,
falling through lost spaces

nom complet ◦ amalia, c'est gravé sur un médaillon, brodé sur un mouchoir, mais il n'y a pas de sens, pas d'histoire, parce que tout réside dans l'autre, amalia n'est pas, elle n'est que minnie, elle fend les airs et étend les doigts vers les étoiles, elle frappe la poussière et disparaît dans les souffles de la foule ébahie, associée au cirque des whitaker, un nom plein, un nom entier, sombre et plein de secrets. âge, date et lieu de naissance ◦ dix-huit ans, les os s'effritent, déjà, trop tôt, les épaules s'affaissent sous le poids d'une vie dont elle n'échappera jamais, les ampoules aux paumes et les rêves imposés, elle fut la première née sur le sol britannique, à londres, un jour de printemps. origines et nationalité ◦ le sang des whitaker n'est pas homogène, il a la noirceur et le froid, la lumière et le chaud - il vient du bout du monde, du pays d'à-côté, de russie, d’irlande, parfois même du brésil, on naît sur un territoire éphémère, on grandit en foulant les sols de l'europe entière, on meurt ailleurs encore - minnie est anglaise, par droit du sol, quelques lettres frappées sur des papiers officiels, qui n'ont ni sens ni importance, pourtant elle aimerait bien, appartenir à un endroit, un chez-soi où se réfugier parfois. diplôme(s), activité et statut financier ◦ minnie n'a jamais connu les bancs de l'école, elle a grandit dans la poussière du cirque, les mains liées aux cordes de ses tours magnifiques - ce qu'elle sait, elle l'a appris d'elle-même, de ses parents, des âmes qui se sont égarées jusqu'à eux; le cirque whitaker n'offre rien de plus important qu'une famille et une créativité sans limite. statut civil ◦ elle s'habille de blanc et agite les bras au-dessus des yeux émerveillés - elle ne connaît que le frisson des regards, des caresses accidentelles, et les rêveries de gamine qui ne l'emmènent jamais trop loin. situation familiale ◦ écrire ici. traits de caractère ◦ enfantine - enthousiaste - légère - douce - terriblement curieuse - inspirée - naïve - créative - lumineuse - souriante - rêveuse - honnête - bienveillante - énergique. groupe ◦ spring.
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Javier Alvarez
Javier Alvarez
INSCRIT LE : 11/04/2018 MESSAGES : 45 OCCUPATION : failed artist, broke af SITUATION : divorced, two kids
Jeu 10 Jan - 16:37

— THE KIDS AREN'T ALRIGHT

( orla fitzgerald )
but no man is an island

i | one thousand paper cranes

nom complet ▪️ on l'a appelée orla, golden princess, prénom irlandais répandu dont le choix n'a pas d'histoire; suivi de stephanie, le prénom d'une grand-mère dont elle n'a connu que des contes. elle a hérité du nom de son père fitzgerald, comme toute la fratrie. âge, date et lieu de naissance ▪️ edinburgh born and raised, du moins jusqu'à ce qu'un accident de voiture ramène la famille entière à fortingall il y a un an et quelques semaines. elle a fêté ses seize ans le dix-neuf septembre dernier. origines et nationalité ▪️ sa mère est, était, écossaise, son père est irlandais, et elle, un joli mélange des deux - et de nationalité britannique par droit de naissance et de sang. occupation et situation financière ▪️ elle n'est encore que lycéenne, parfois elle voudrait donner un coup de main - on le refuse toujours, elle est trop jeune pour se soucier. statut civil ▪️ célibataire, peu intéressée, elle découvre et observe plus qu'elle n'agit. situation familiale ▪️ avant il y avait la stabilité d'un foyer banal. puis l'accident - Maman qui est morte. et maintenant, c'est six enfants sous la tutelle d'un père épuisé. l'aîné a vingt-trois ans, la plus jeune en a quatre. et malgré les efforts, il faut le dire c'est un grand merdier. traits de caractère ▪️ téméraire - enthousiaste - extravertie - bornée - fière - rêveuse - idéaliste - pleine d'imagination - bavarde - rancunière - franche - maligne - malicieuse - intelligente - un peu casse-cou - curieuse - parfois très mature - souvent tête en l'air. groupe ▪️ autumn.

ii | drop of rhum on my tongue

depuis quand vivez-vous à fortingall ? quel est votre ressenti sur la ville ? vous y plaisez-vous ou envisagez-vous un déménagement éventuel ? à quel point êtes-vous impliqué dans sa communauté ? ◦ avant il y avait la maison d’Édimbourg, la peinture décolorée et les photographies jaunies par le temps. Les rires qui résonnent, heurtent les murs et les âmes. Pendant si longtemps, qu'il était difficile d'imaginer une autre vie. Puis il y a eu l'accident. Trop banal pour être compris - une voiture dans une autre, une victime. Maman. Et tout est devenu terne, les rires se fanent dans des grimaces de douleur. On n'ose plus. On frôle les meubles en se hissant sur ses pieds. On craint le silence, on s'effraie encore plus de la vie. Alors on déménage.
Une ville de naissance, une famille maternelle qu'on n'a connu que trois fois par an. C'était il y a un an. Et depuis, la vie s'écoule dans un calme incertain, un équilibre approximatif. Les secrets sont lourds, les regards tristes. On essaie d'avancer. Mais on ne peut pas vraiment. Fortingall, c'est comme la vie sans Maman. Triste, étrange. Orla s'y fait par défaut. Elle explore de son âme d'enfant les recoins secrets. Imagine les histoires dans les ruines. Elle ne partira pas - elle n'a pas eu le choix. Alors elle s'en accommode. Elle sourit aux passants et déroule les politesses. Elle fait de son mieux.
décrivez-nous un automne mémorable. pourquoi est-il si spécial à vos yeux ? ◦ le dernier Halloween avec Maman. C'était le premier Halloween de Maebh, ses pas étaient hésitants et enthousiastes; elle crispait les doigts dans la main d'Orla. Les souvenirs sont flous aujourd'hui. Orla serre les paupières, elle se concentre pour ne pas oublier. Les rires de Maman. Son visage. Elle aimait courir dans les feuilles mortes, les lancer vers le ciel pour les regarder flotter jusqu'à ses pieds. Et tous suivaient, de joyeux gamins qui se battaient dans les brindilles. Maman faisait toujours les costumes. Les enfants dessinaient les croquis. Et elle cousait pendant des heures. Parce qu'elle aimait ça. Ce soir là, il y eut les maux de ventre, les papiers de bonbons qui se collent aux pyjamas, les disputes, les photos de famille, prises au dépourvu, les râles et les rires. Et le lendemain, elle mourrait. Et c'était fini.
( BELLE THE MACHETE ) Les bleus sont les victoires – elle ne craint ni les chutes ni les blessures. Le roller derby est son échappatoire. Elle glisse sur les parquets et trouve sa place parmi les autres. Orla accumule les colères depuis la mort de Maman. Elle avait besoin de reprendre son souffle. Alors en secret, elle est Belle The Machete, elle donne les coups d'épaules et joint ses cris aux victoires. Et personne ne le sait. Ses mains d'enfants ont feint les signatures – pour garder le contrôle, pour s'émanciper, pour respirer enfin. Elle tremble et serre les mâchoires lorsque les ecchymoses dépassent des tissus. Parce qu'elle craint la découverte. Elle craint les cris des aînés, les regards inquiets du père, les questions des plus jeunes. Et elle craint, par-dessus tout, qu'on lui refuse l'évasion, et qu'on souffle sur les fondations si fragiles, sans se douter que sans ça, elle s'effondre. ( AND WITH HER, THE WORLD DIED A LITTLE ) Tout est si étrange. On se tient par la main, et on évite les regards. Les silhouettes sont ici, mais les silences ont enlevé les âmes. Chacun pleure en secret – on n'assume par les chagrins, alors qu'ils sont les mêmes. Les plus jeunes ne comprennent pas. Les aînés ont trop mal pour expliquer. Et dans la folie des douleurs refoulées, il y a Orla. Son cœur bat à demi, agité par les colères qui rongent. L'injustice est terrible, la perte est immense. Parce que Maman a disparu – et qu'avec elle, elle a entraîné la chute des sept autres, lente et douloureuse. Orla entend son père pleurer la nuit, son frère serrer les poings le jour, et les regards brillants des enfants, tendus vers la porte dans l'attente d'un retour qui ne vient jamais. Maman est morte. Et tous les autres sont un peu mort aussi, quelque part. Cachés par des sourires feints, pour garder les apparences, on relève le menton mais on garde le silence. Les paroles se heurtent aux mouvements. Et on ne se tait toujours. ( SO MANY SLEEPLESS NIGHTS ) Orla aime les aventures – celles qu'on invente et celles qu'on vit. Alors parfois, souvent, elle oublie de rentrer après l'école. Elle se perd dans ses imaginaires – et lorsqu'elle pousse la porte, après des heures de silences, il est toujours là. Le grand frère au front plissé, l'inquiétude au coin des lèvres, la peur au creux du ventre. Elle ne se rend pas vraiment compte, Orla, que ces heures qu'elle passe ailleurs, il les passe ici, à se tordre les doigts dans l'angoisse qu'elle aussi, elle disparaisse. Leur relation est spéciale – pleine de conflits et d'amour qu'on tait sous les colères. Et parfois, c'est elle qui attend, lorsqu'il rejette les responsabilités le temps d'une nuit. Lorsqu'il oublie qu'il n'est pas le seul rongé par l'inquiétude – et que lui aussi, il pourrait disparaître.

orla a cinq frères et sœurs, ils vivent ensemble, les aînés devant aider à s'occuper de tout le monde / la mère est née d'un père écossais et d'une mère irlandaise, elle a toujours voulu donner des prénoms irlandais à ses enfants / orla a appris à jouer du piano avec son père, mais depuis la mort de maman, le clavier prend la poussière / elle déteste l'injustice, elle n'hésite pas à se montrer féroce et courageuse, lorsqu'il s'agit de défendre ses convictions; il n'est pas rare de la voir impliquée dans une bagarre, mais elle ne les déclenche jamais / elle lit beaucoup, pour elle-même et pour sa toute petite sœur, c'est leur moment privilégié / elle refuse de couper ses cheveux, car ils lui rappellent ceux de sa mère / elle est très douée avec les nouvelles technologies, et les jeux vidéos / elle est une excellente menteuse, elle invente sans cesse des histoires et des vies / elle a joué au base-ball pendant des années.
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-✫- people of broadway -✫-
Poppy Bloom
Poppy Bloom
INSCRIT LE : 30/01/2018 MESSAGES : 24
Mar 15 Jan - 14:18

- JOAQUIN "JOE" EATON -
i can't have you and i'm only gonna do you wrong


I. HARNESS YOUR BLAME, WALK THROUGH
- âge et lieu de naissance: il est né à brighton, il y a trente-huit ans. - origines et nationalité: né d'un père anglais et d'une mère colombienne, il n'a pourtant jamais rien vu que les verdures de l'angleterre - il est anglais sur les papiers - statut familial: il n'a jamais vraiment guéri du divorce de ses parents, des mensonges de son père, des abandons constants - Joe avait promis de protéger sa sœur, il échoue toujours, même après quinze ans. C'est cette peur qui l'empêche d'avancer, qui lui ronge l'estomac, lorsque, avec le temps, il réalise qu'il pourrait être comme lui. - statut civil: fiancé, amoureux, et pourtant, il a fui, trois ans auparavant, gribouillant des excuses faibles sur une serviette en papier - aujourd'hui il revient, il n'attend rien, il espère seulement. - occupation: écrivain, on lui accorde un talent dont il reste incertain, ses œuvres ont été populaires et récompensées, mais aujourd'hui, il n'est qu'un auteur à la page blanche, ce n'est pas sa muse qui a disparu, c'est lui qui l'a quittée. - cinq choses favorites: l'odeur des vieux livres, le rire de sa petite sœur, jouer de la guitare, écrire à la main, et elle. - saison préférée: on dit de ses écrits qu'ils rappellent l'automne, le réconfort et les mélodies de la pluie, pourtant, c'est le printemps qu'il préfère, car il amène les sourires et les renaissances. - traits de caractères: créatif, perfectionniste, protecteur, impulsif, honnête, souriant, jaloux, bagarreur, influençable, un peu pessimiste, enthousiaste, à l'écoute. - groupe: hydrangea. - avatar: oscar isaac.

II. SWING WIDE YOUR CRANE, RUN ME
( WE LOOK SO ALIKE THAT IT MAKES ME SHIVER ) C'est la noirceur du regard et la peur dans les iris, qui trahit le destin funeste d'un fils. Il se rappelle les marques sur les murs, les phalanges rougies par des accès de colère, les pleurs de sa mère et l'odeur de whisky. Joseph Eaton lui avait offert l'impulsivité des hommes aux faiblesses invisibles. Dans ses mains tremblantes, Joaquin serrait les doigts minuscule d'une enfant inquiète, dont les angoisses se dissiperaient un jour dans l'oubli. Elle était trop jeune pour comprendre les peurs. Le père n’abattit la main qu'une seule fois sur la peau rougie de son épouse, dans un flottement lent et incertain. Le silence étouffa tous les cris – Joseph garda les doigts serrés alors que la terreur s'infiltrait dans la pièce. Et on ne le revit plus. Il supplia le pardon, on ne le lui accorda jamais. C'était il y a quinze ans – des années de silence, et pourtant, pourtant, il était là, dans les sursauts discrets et les frémissements des doigts. Joaquin enfermait une colère immense – et parfois, elle s'échappait. Parfois, il courbait les épaules dans l'ombre de son père. ( WHO AM I, DARLING, TO BE YOUR BURDEN ) Il avait tous les maux, elle avait tous les remèdes, fragiles entre ses doigts fins. Mais ça n'aurait pas suffit. Elle était son ancre, il était son fardeau. C'était injuste – le déséquilibre de leurs amours. Je dois partir. Je suis désolé, tellement désolé. Ne m'attends pas, s'il te plaît. Sa main tremblait au-dessus de la feuille. Son écrits avaient été si fluides, de ces années passées dans la lumière de son sourire. Elle inspirait les lignes qu'on récompensait de mille louanges. Il lui devait tout, des mots aux éclats de rire. Son cœur s'affolait toujours, lorsqu'il ouvrait les yeux sur ses traits paisibles. Même après tout ce temps. Il avait posé un genou par terre, elle avait crié oui et il aurait tant aimé lui promettre l'éternité. Il l'avait aimé – il l'aimait encore, les fêlures dans sa poitrine ne cicatrisait jamais. Il l'avait quittée sur quelques mots tremblants, l'encre floue et le cœur en vrac. C'était pour le mieux. Il mourrait sans elle, elle souffrirait avec lui. Et lorsqu'il fallait choisir, c'était elle qui venait en premier. Toujours. ( SEE I HAVE RUN SO FAR THAT I'VE LOST MYSELF ) La pulpe de son index mordait les contours du verre. Il se voyait dans le reflet des dernières gouttes de whisky, mais il ne reconnaissait pas ce visage comme le sien. Dans la nuit pénible et froide, sa fiancée attendait son retour. Et il noyait ses colères dans les fleuves de l'alcool, trop lâche pour relever le menton, trop fier pour appeler à l'aide. On connaissait les déboires de son père, sa voix grave qui explosait contre les murs de l'appartement. Mais on n'avait jamais vu les ombres qui grandissaient dans le cœur du fils. Jusqu'à ce qu'on le trouve, inconscient sur le trottoir. On donnait à ses démons le nom d'erreurs de jeunesse. Et il avait fini par y croire. Il avait oublié, parce qu'elle était là pour apaiser ses fièvres avant même qu'elles n'apparaissent. Parce qu'elle était là, pour nourrir l'inspiration de l'écrivain. Elle aimait l'homme, car elle n'avait pas connu le monstre. Car elle ne savait pas, que Joseph Eaton n'était pas qu'un souvenir triste dans le cœur d'un enfant. Et lorsque l'inspiration disparut, lentement, que les colères envahirent le cœur, que l'alcool semblait la seule issue, Joaquin s'est enfui. Il ne l'entraînerait pas dans sa chute – il n'entraînerait personne avec lui. ( OH I'M TRYING NOT TO FACE WHAT'S BECOME OF ME ) Il est parti trop loin. Trop longtemps. Il s'est perdu dans les méandres de ses peurs. Il a hurlé contre les pages blanches, le palais brûlant de l'alcool qui ne le quittait pas. Il est parti près de deux ans – il ne voulait jamais revenir. Il voulait mourir dans sa solitude, il voulait croire que le monde était plus doux, sans lui. Mais personne ne savait – il était seul, face à l'armée de ses souvenirs, de ses gènes, d'un modèle immonde qui lui murmurait dans l'oreille. Et derrière lui, il avait laissé l'amour, l'inspiration et la lumière. Il n'avait plus rien. Et peut-être que c'était trop dur, de se laisser couler dans les profondeurs. Peut-être qu'il avait besoin qu'on lui tende la main. Il avait été quelqu'un. Il avait eu quelque chose. Et aujourd'hui, il revenait en rampant, implorant le pardon de ceux qu'il avait abandonné. Naïf et brisé – mais plein d'espoir.
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Poppy Bloom
Poppy Bloom
INSCRIT LE : 30/01/2018 MESSAGES : 24
Mar 15 Jan - 14:18

- FIANCÉE -
like a river always running,
i keep losing you


- EMILY ▪️ (prise)
(♀) 33-35 ans, serveuse, fiancée/compliqué
Ils s'aimaient à en crever, bercés par des promesses entières, mais que Joaquin ne tiendrait pas. Elle n'aurait jamais dis oui, lorsqu'il posa un genou à terre, si elle avait su que ses démons le rongerait finalement. Il est parti, il y a presque deux ans, sur une lettre de quelques mots, des excuses bancales pour disparaître dans la nuit. Elle l'a attendu, elle n'a pas compris, elle l'a cherché, elle a espéré, alors qu'il terminait déjà son quatrième verre de whisky dans un bar miteux de Londres. Il était loin, il n'était plus. Elle a dû réapprendre à vivre sans lui, le coeur en miette. Et elle était en colère, tellement en colère. Contre lui, le monde, elle-même. Elle n'a jamais su pourquoi il était parti. Et il revient aujourd'hui, le sang plein des remords et de l'alcool. Et elle le déteste toujours, elle le hait autant qu'elle l'aime. Beaucoup trop.
idée d'avatars: mandy moore , gugu mbatha-raw, une brune.

- précisions:
le prénom est libre, l'avatar aussi (mais mandy et je voyais une brune, son background est libre aussi, le métier est peu négociable, je la vois vraiment serveuse, dans un petit restau ou quelque chose comme ça, mais on peut en discuter, je l'imaginais bien avoir toujours parlé de reprendre ses études, et de l'avoir fait très récemment, mais c'est libre. Joaquin et elle se sont rencontrés il y a cinq ans, il l'a demandée en mariage il y a quatre ans, il est parti il y a presque deux ans (problèmes d'alcool et de gestion de colère qu'il tient de son père, il n'a rien dit à personne). Ils s'aiment encore, évidemment. Elle porte sa bague de fiançailles autour de son cou. Elle peut avoir rencontré quelqu'un d'autre, mais faut savoir qu'elle l'aime encore Aujourd'hui, il revient. On verra comment la rencontre se passe en temps voulus


- PETITE SOEUR -
the other half of me


- JASMINE EATON ▪️ (libre)
(♀) 23 ans, étudiante, statut civil
Jazz est tout ce que Joaquin n'est pas. Lumineuse, douce et positive, son innocence immaculée, elle ne sera jamais atteinte des ombres de son père. Elle avait huit ans lorsque sa mère l'a mis à la porte, elle n'en garde que des souvenirs flous qui s'effacent avec le temps. Joaquin avait promis de les protéger, elle et sa mère. Mais c'était lui, qui menaçait de devenir le monstre. Alors il est parti, sans un mot, sans un baiser d'adieu. Quelques mots marmonnés sur une boîte vocale. Et il disparaissait. Jazz le déteste, pour la lâcheté de son abandon, pourtant, elle n'arrive pas à lui en vouloir. Elle s'est inquiétée sans arrêt mais elle savait qu'il reviendrait. Parce qu'il est son frère, et qu'il avait promis de ne jamais l'abandonner.
idée d'avatars: ella purnell , poppy drayton, je sais pas.

- précisions:
Jazz est la petite sœur de Joaquin. Leur père était alcoolique et violent, mais il n'a jamais frappé les enfants. Il a frappé la mère une fois, elle a été assez forte pour le mettre à la porte. Jazz avait 8 ans,
elle ne s'en rappelle pas bien. Elle peut avoir repris contact avec son père récemment, c'est libre. Prénom libre (mais un truc en J please hihi), domaine d'études au choix, tout est à peu près libre, Joaquin et Jazz ont toujours été très très proche.
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Poppy Bloom
Poppy Bloom
INSCRIT LE : 30/01/2018 MESSAGES : 24
Mar 15 Jan - 14:24

and who will give me comfort when it's cold / deva

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Poppy Bloom
Poppy Bloom
INSCRIT LE : 30/01/2018 MESSAGES : 24
Mar 15 Jan - 14:25



- HARLEY HENSTRIDGE -
with her sweetened breath, and her tongue so mean
she's the angel of small death and the codeine scene


I. HARNESS YOUR BLAME, WALK THROUGH
- âge et lieu de naissance: Harley est née avec le soleil, bercée par les reflets de l'aube et les senteurs du printemps. Brighton s'éveillait en douceur - elle accueillait l'enfant des mélodies de ses vagues. Il s'est écoulé vingt-neuf ans depuis les premiers cris, des milliers de levers de soleil, qu'elle n'aura jamais vu. Car Harley a fuit aux premières lueurs d'échappée. Lorsqu'elle a eu l'opportunité d'être quelqu'un. - origines et nationalité: Son accent est fort et bourgeois, elle l'entretient avec une assiduité terrible, car il s'ajoute à ses attitudes hautaines. Elle est anglaise en tout point, britannique pour l'officialité, et n'a jamais quitté le territoire - pas même pour les contrées voisines. - statut familial: Un frère, une sœur. Les traits identiques - ils sont venus au monde ensemble. Et puis, Harley, la douce enfant aux jalousies refoulées, l'enfant choyée qui n'aura jamais su se contenter de sa place. La petite dernière, princesse aux regards malicieux, aux envies trop grandes. Ce qu'elle voulait, Harley, c'était partager le lien qui unissait les jumeaux. Et si elle ne pouvait pas, alors elle tentait de l'effacer. Elle n'aura jamais gagné, et il s'agira ici de son unique abandon. Pour le reste, elle se bat. Pour eux, elle est trop fatiguée. - statut civil: Les relations sont désastreuses, elle n'y aura jamais porté assez d'attention. Harley travaille sur elle-même, les autres ne sont qu'une extension de ses ambitions. Elle s'enlace, portée par les vibrations nouvelles, puis se lasse, trop vite, car tout sentiment n'est qu'éphémère - elle veut toujours plus, elle a toujours voulu plus. - occupation: Rédactrice en chef, l'appellation claque sous la langue et procure un soulagement terrible. Pourtant le Brighton & Hove n'est qu'une étape, une halte dans la course effrénée vers le succès absolu. Elle est fière Harley, de son nom gravé sur la porte, des regards qu'on lui porte. Mais son affectation au poste tant convoité vient avec ses sacrifices - justifier une absence de dix ans, des visites irrégulières, des silences trop longs. Son sang lui est presque inconnu aujourd'hui - elle a oublié les odeurs et les sourires. Parce que trop effrayée des vérités, elle a simplement disparu. Parce qu'il était plus facile d'être égoïste. - cinq choses favorites: écrire, la réussite, le piano, les vieux livres, les pâtisserie. - saison préférée: L'automne, ses pluies incessantes, le vent qui frappe les visages rougis par la fraîcheur - elle y a toujours trouvé un réconfort presque dérangeant. L'automne est, comme elle, le point de rencontre entre le feu de l'été, et le givre de l'hiver. - traits de caractères: perfectionniste, déterminée, exigeante, ambitieuse, arrogante, sarcastique, sensible, hautaine, indépendante, charismatique, attentive, méfiante, défaitiste, énergique, organisée, autoritaire, souriante, impulsive, polie, sociable, battante, intelligente, rancunière, impatiente, loyale, attentionnée, compétitive. - groupe: marigold. - avatar: sophie cookson.

II. SWING WIDE YOUR CRANE, RUN ME
Londres était pleine de promesses. Elle respirait enfin – libérée de l'ombre des jumeaux, de leur aura magnifique, de leur lien invincible. Entre les silhouettes des grands immeubles, elle devenait Harley, bercée par ses ambitions sans fin, elle claquait la langue et relevait le menton. Elle réussissait, l'espoir acharné et le travail appliqué. Et, doucement, elle déployait ses ailes et aspirait les énergies. Elle était là – on la voyait dans les reflets des vitres et les mélodies de la pluie. Les lèvres carmins et le regard acéré, elle claquait les ongles sur les bureaux. L'opportunité était unique – un pas à franchir vers sa réussite absolue. Et après? Elle avait attendu qu'on la pousse, pour rentrer à la maison. Parce que seule, elle était incapable d'assumer ses erreurs, d'accepter ses torts. On lui offrait un poste à Brighton – elle serait rédactrice en chef, une vue sur l'océan et son nom en lettres d'or. Et le prix était lourd et cruel.

Elle respirait les fumées et les odeurs. Brighton s'éveillait entre ses paupières – sa maison, mais elle en reconnaissait à peine les contours. Ses doigts s'agrippaient aux galets, aux vagues, au sentiment étrange qui envahissait ses poumons. Elle n'était pas à sa place – pourtant elle flottait sur les pavés avec une confiance inexpliquée. Elle avait quitté Londres avec un goût amer sur la langue, et des papillons dans le ventre. Elle avait gardé le secret de son retour, car il était trop tôt pour les retrouvailles. Pour les reproches et les excuses. Sa famille ne pardonnerait pas son départ, ses silences. Elle était seule, assaillie par des souvenirs qu'elle ne partageait plus. Les parfums s'emmêlaient à sa rancœur, pourtant elle savait, au fond, qu'elle était l'unique fautive. Que sa jalousie était maladive – qu'elle avait empoisonné son cœur et ses amours. Personne ne l'avait vue – ses efforts avaient été maladroits, elle levait le bras pour qu'on la remarque, mais on regardait toujours ailleurs. On les regardait toujours eux. Jusqu'à ce qu'elle s'en aille, et que, alors qu'elle disparaissait sur l'horizon, il lui semblât que tous les yeux de la ville fusillaient sa nuque.
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-✫- people of broadway -✫-
Poppy Bloom
Poppy Bloom
INSCRIT LE : 30/01/2018 MESSAGES : 24
Mar 15 Jan - 14:25

sweet serial killer + harley
Spoiler:

avery:
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-✫- people of broadway -✫-
Poppy Bloom
Poppy Bloom
INSCRIT LE : 30/01/2018 MESSAGES : 24
Mer 16 Jan - 20:57

Spoiler:

marlene:

emily
je la vois trop là-dedans, genre les éléphants c'est toute sa vie, depuis qu'elle est gamine elle veut faire ça, ET MÊME omg ses grands-parents auraient ouvert un refuge pour les animaux sauvages maltraités, ses parents l'auraient repris, et elle y travaillerait maintenant, mais c'est difficile de l'entretenir tout ça, du coup elle fait des récoltes de don et tout, et elle a son petit chouchou, genre une éléphante qui était dans un cirque, super maltraitée, et elle aurait été la seule à pouvoir l'apprivoiser, et tout


felicity oman (aja naomi queen)
- victoria, sœur aînée, 33 ans (lupitaaaaa)
- theodore, frère cadet, 28 ans (john boyega)

+ indépendante, forte tête, forte tout court, confiante, un poil matérialiste, déterminée, fière, déteste avoir tord (mais de toute façon elle a toujours raison), superstitieuse, un poil control freak, perfectionniste...
+ a quitté San Francisco pour Los Angeles quand elle avait vingt-trois ans, abandonne ses études parce que yolol, se dispute avec ses parents étou, ils la soutiennent pas du tout au début (mais ensuite si bc ils s'aiment trop dans cette famille)
+ a toujours voulu devenir célèbre, ou du moins un peu reconnue, a tenté le théâtre, la musique, trouve un petit job dans un magazine de mode, gravit les échelons années après années
+ rédactrice pour la rubrique "relations amoureuses" du magazine, populaire, lue et reconnue
+ dans une relation plus ou moins sérieuse qu'elle idéalise de trop, elle est amoureuse de l'image qu'elle a de lui plutôt que de la vraie personne, elle le pousse à la demander en mariage
+ tombe enceinte il y a un mois, son fiancé la quitte, elle panique, elle ne sait pas quoi faire du bébé - certainement pas le garder, pas de bébé avant ses 35 ans (c'est dans le planning de sa vie) (avant elle était audacieuse et spontanée - maintenant elle panique au moindre imprévu)
+ le magazine subit des réductions de personnel, elle perd son emploi
+ elle tente de rester à LA quelques semaines, mais ne peut plus payer le loyer ni rien, ment à sa famille, leur dit que tout va bien
+ finalement elle rentre chez elle totalement désorientée, déçue, enceinte d'un fugitif qu'elle n'aime pas, jobless, retrouve ses parents, sa sœur et son frère, qui rigolent bien de ses malheurs (mais gentiment quand même), sa mère lui répète "jte l'avais dis", son père trop heureux de la retrouver, elle ne leur a pas encore dit qu'elle est enceinte.


pré-lien
- sam (ou whatever), 30 ans (alfie enoch)

+ travaille avec des enfants ou bénévole pour un truc pour les enfants
+ très proche de sa famille (mère célibataire? plusieurs frères et sœurs? au moins une sœur dans la vingtaine)
...



bb joyce
+ 29 ans, aînée d'une fratrie?, parents décédés (byers 2.0 *pleure d'émotion*)
+ brillante, entame des études de médecine (a obtenu une bourse?)
+ décès des parents = abandonne ses études pour trouver un travail et gagner de l'argent, se rend compte que c'est peut-être mieux comme ça
+ son rêve de gosse est de chanter (de la country parce que c'est stylé), elle n'a pourtant jamais pensé à se lancer parce que milieu difficile, pas concret + poussée vers les universités parce que très bonne dans les études
+ se retrouver serveuse dans un bar, le patron la laisse chanter une ou deux fois par semaine
+ après jsp


hunter
+ 31-36 ans
+ chris evans, garrett hedlund, idk
+ barman & musicien
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